Qui somme nous en tant qu´êtres du dehors, c´est à dire, hantés par le vide qui signifie de ne pas savoir approfondir nos alliances avec nous et les autres? " Je t´aime mais je suis seul", disait le poète Dylan Thomas à sa femme. Pour quoi? Nos rapports avec l`être aimé ou simplement avec l´ami, ou notre voisin, ne dure pas beaucoup. La mort d´un sentiment, l´éloignent d´une affection quelconque, l´oubli de quelqu´un ´un cher à nous, termine pour nous isoler. La vie même (la routine, le "au jour le jour", nous assiège sans cesse; et nous devenons en conséquent êtres du désert. Aussi il nous faut entreprendre la route vers nous-même afin de atteindre la libération de tout c´est qui nos confine dans un espace close (sorte de prison) de notre condition humaine. Et ce n`est qu´à travers cette recherche de notre intériorité où il serait aisé de retrouver notre bienêtre oculte o inconnu, voire la quiétude dont a besoin notre esprit pour survivre à ce confinement afin d´atteindre notre délivrance a travers les exercices de la pensée et du sentiment, l´alliance avec la nature, ses créatures, les présences invisibles, ainsi que la rumeur, le silence, l´eau, la terre exuberante et nue, l´inmédiat et la vastetée.